Objectif économies : le gouvernement serre encore la vis
Le 26 juin 2025, Bercy a acté une mesure spectaculaire : 5 milliards euros supplémentaires d’économies seront exigés dès cet été pour maintenir le déficit public à 5,4% du PIB. Ces crédits comprennent 3 milliards euros de dépenses d’État non exécutées et 1,7 milliard euros ponctionnés sur l’assurance maladie. Cette décision, rendue essentielle par une trajectoire budgétaire exacerbé, relance un débat crucial sur la maîtrise du budget de l’État et des administrations. Sans dévoiler les détails, cette annonce laisse pressentir des arbitrages douloureux à venir. Ce nouvel effort vient s’ajouter aux 5 milliards déjà gelés plus tôt dans l’année . Le but : maintenir le déficit à 5,4% du PIB en 2025, après un niveau record de 5,8% en 2024.
Dans un communiqué, Bercy précise une séparation nette :
- 3 milliards d’€ concernés par des crédits d’État non engagés, mis sous réserve dès cet été.
- 1,7 milliard d’€ provient de la maîtrise des dépenses de santé, via des mesures ONDAM.
Cette répartition traduit une volonté de Bercy de toucher différents ministères, sans viser exclusivement les hôpitaux ou la Sécurité sociale.
Dans un communiqué, Bercy précise une séparation nette :
- 3 milliards d’€ concernés par des crédits d’État non engagés, mis sous réserve dès cet été.
- 1,7 milliard d’€ provient de la maîtrise des dépenses de santé, via des mesures ONDAM.
Cette répartition traduit une volonté de Bercy de toucher différents ministères, sans viser exclusivement les hôpitaux ou la Sécurité sociale.
Budget 2025 : l'heure est grave
Si Bercy se résout à une telle mesure, c'est que la situation budgétaire est loin d'être bonne. L’INSEE annonce que la dette publique culmine à 3.345,8 milliards d’euros, soit 114% du PIB, en hausse de plus de 40 milliards sur un trimestre. Seules la Grèce et l’Italie enregistrent des niveaux supérieurs. Ce poids écrasant alourdit toujours plus la charge des intérêts — près de 67 milliards d’euros en 2025, soit plus que les budgets de la Défense ou de l’Éducation nationale.
Quant au déficit budgétaire, Bercy vise 5,4% du PIB en 2025. Si cet indicateur devrait s’améliorer par rapport aux 5,8% de 2024, il demeure largement au-dessus du seuil des 3% fixé par le pacte de stabilité européen.
Quant au déficit budgétaire, Bercy vise 5,4% du PIB en 2025. Si cet indicateur devrait s’améliorer par rapport aux 5,8% de 2024, il demeure largement au-dessus du seuil des 3% fixé par le pacte de stabilité européen.